Le référencement naturel à l'ère des assistants vocaux

D'ici 2020, 50% des recherches sur le web seront réalisées par la voix, alors qu’un seul résultat est cité par les assistants vocaux. La recherche vocale transforme vraisemblablement le comportement des consommateurs envers le contenu des marques, qui devront adapter leurs techniques de référencement naturel.

Navigation GPS, système sonore, maison intelligente ou commerce électronique: près de 50% des nouvelles applications emploient le contrôle vocal comme interface principale. Et la commande vocale est environ trois fois plus rapide que l’utilisation du mobile.



Pour Nicolas Guillemot, évangéliste en référencement naturel de Dialekta, l’ascension des enceintes intelligentes comme Google Home et Amazon Echo a accentué la requête interrogative sur les moteurs de recherche. Cette nouvelle pratique ouvre ainsi «une nouvelle porte vers le référencement direct chez la cible. Les gens ont pris l’habitude de poser des questions sur le web».

Puisque le «contenu est la matière première sur laquelle il faut compter pour être présent dans les résultats de recherche vocale, dit-il, il est primordial d’intégrer le référencement naturel à même la stratégie». À condition toutefois, de travailler aux bons contenus pour qu’ils répondent de manière optimale aux questions des consommateurs.

Nicolas Guillemot estime que la longue traîne, «de quatre, cinq, six mots environ», est le modèle à privilégier afin d’optimiser le référencement naturel de sa marque et de s’inscrire dans les résultats uniques de recherche vocale, soit la position 0.

Lorsqu'un internaute effectue des recherches de recette de cuisine, météo d’une ville ou calcul de conversion, par exemple, «les résultats proposés par Google en position 0 sous forme de liste, paragraphe ou tableau sont ceux qui fournissent directement un élément de réponse dans l’interface de Google», indique Nicolas Guillemot. Ces résultats sont proposés par les assistants vocaux.